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Quand Hippolyte est venu voir Dolph pour cette pièce il s’agissait de continuer un tatouage piqué par Romain Triptik (Apsara Tatouage – Nantes) qui officiait à l’époque chez Henrik Tattoo à Toulouse.
Le style n’est pas vraiment dans ce que Dolph a l’habitude de produire et selon ce qu’il m’en a dit tout s’est fait un peu sur le moment. Inutile donc de préciser que toute la pièce a été réalisée en free-hand et en suivant une inspiration quasi-instantanée.
Hippolyte qui vient du monde de la sculpture utilise beaucoup le métal et la soudure dans ses oeuvres et voulait retrouver cet élément dans son tatouage. Les engrenages et le crochet sont là pour rappeler ce côté métallique, industriel.
Pour le reste Dolph avait carte blanche tout en restant dans quelque chose de très graphique et minimal. La dernière séance lui a permis de mettre sa patte à travers les gros à-plats de noir et les pointes de flèches qu’il a posés sur le haut du bras de notre sujet.
L’ensemble donne une pièce bien fat et dynamique tout en restant un travail somme toute ornemental. Perso j’aime beaucoup ce tatouage qui nous prouve que Dolph a vraiment plus d’une corde à son arc.